Le géant de brique, une vision apocalyptique

Dans ce  commencement, il n’y eut ni la lumière du soleil ni l’ombre qu’elle projette sur les choses mais dans ce monde où je me réveille, il n’y avait aucune lumière, seul une lucarne ocre parfois pleine, descendante ou montante, fixé à la voute, éclairait dans l’obscurité, un semblant de bâtiment en ruine. Etait-ce un lieu où la lumière avait abandonné ce temps, ce lieu, pour le présent et le futur ?

A quelque centaine de mètre de ce bâtiment à peine visible, éloigné du chemin qui m’y emmenait, une lumière claire et intense traversa les ruines osseuses et métalliques de ce géant qui se dressait devant moi, ses ouvertures furent dévoilées en un instant. Cette lumière venue de l’arrière du géant, me plongeait du noir à la lumière aveuglante, me laissant tous deux, dans une vision à peine supportable. D‘un coup, la lumière partit comme elle était venu, aussi rapidement et sournoisement.

Attiré par cet étrange phénomène, je courus à l’intérieur de cette ruine géante qui au second regard était fait de briques rouges mousseuses et de béton, un mélange de crassier et de terre pour le sol, des piliers et poutre en acier rouillé pour son couvre chef. Je montais le large escalier qui se dévoilait devant moi jusqu’au premier étage, où de larges ouverture dentelé de débris de verre, ouvraient une vue sur l’arrière.

Dans l’obscurité au loin, se dessinait dans le ciel, des éclats de lumière, coloré, un feu d’artifice sorti d’outre tombe. Certain feu avait lieu au sol, toutes ces lumières éclairaient ce vieux squelette. Au centre de la scène, une explosion eut lieu qui montait dans le ciel fort haut, dessinant de ses contours un champignon géant. Une lumière intense produite de cette amanite me brûlait les yeux, elle devenait de plus en plus instance et lumineuse, jusqu’au moment où