Plateforme d’autorisation à l’adoption d’animaux #37
Sommaire
La protection animale : un enjeu essentiel pour notre société
Dans une société qui se veut “éthique” et “respectueuse” de la vie, la protection des animaux est tout aussi cruciale que celle des humains. Pourtant, en France comme ailleurs en Europe et dans le monde, cette cause reste largement sous-défendue.
Chiffres du réseau SPA : 44 844 animaux abandonnés ou maltraités ont été pris en charge en 2023 par leurs refuges. Soit 28 652 chats, 13 124 chiens et 3 068 NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), équidés et animaux de ferme (44 199 en 2022).
Les animaux : des êtres sensibles
Depuis plusieurs années, la législation française reconnaît les animaux comme des êtres doués de sensibilité. Cette avancée juridique, bien qu’essentielle, n’est malheureusement pas mise en pratique de manière rigoureuse. Le manque de volonté politique et l’influence de certains secteurs économiques, notamment ceux liés à l’élevage intensif et à l’abattage, freinent toute évolution significative en matière de bien-être animal.
Il est grand temps que la France et d’autres nations cessent de “faire l’autruche” face à ces questions critiques. Nos sociétés ne peuvent plus fermer les yeux sur les pratiques cruelles infligées aux animaux sous prétexte de traditions ou d’intérêts économiques.
Une base de données pour lutter contre l’abandon et la maltraitance
Pour avancer concrètement, des mesures innovantes et ambitieuses doivent être mises en place. Parmi celles-ci, la création d’une base de données centralisée (i-CAD) recensant les individus ayant abandonné ou maltraité un animal serait un outil précieux. Cette plateforme pourrait fonctionner comme suit :
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Identification des maltraitants : La base inclurait le nom, prénoms de la personne reconnue coupable d’actes de maltraitance ou d’abandon. Le numéro de sécurité sociale ou de la pièce d’identité permettront identification plus sûr.
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Vérification lors des adoptions : Avant toute adoption, l’identité de l’acquéreur serait vérifiée via cette plateforme. Les éleveurs et refuges pourraient ainsi s’assurer que l’adoptant n’est pas fiché, sans avoir accès au motif précis de l’interdiction. Sans vérification préalable par l’éleveur ou le refuge, des sanctions s
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Utilisation d’identifiants uniques : Avant toute adoption, l’identité de l’acquéreur serait vérifiée via cette plateforme. Les éleveurs et refuges pourraient ainsi s’assurer que l’adoptant n’est pas fiché, sans avoir accès au motif précis de l’interdiction. Sans vérification préalable par l’éleveur ou le refuge, des sanctions seront prises.
Vers une responsabilisation collective
Ce type de dispositif ne vise pas seulement à sanctionner les comportements inacceptables, mais aussi à responsabiliser les citoyens. En instaurant de telles mesures, nous envoyons un message clair : adopter un animal est un engagement sérieux, et tout acte de maltraitance ou d’abandon aura des conséquences.
La France, comme les autres pays membres de l’Union européenne, a le devoir de montrer l’exemple. Ensemble, nous devons œuvrer pour une société qui reconnaît pleinement les droits des animaux et s’engage à leur offrir une vie digne et respectueuse.
Sanctions
Lorsqu’un animal de compagnie est maltraité et retiré à son propriétaire, ou abandonné, tous les autres animaux présents dans le foyer doivent également être retirés par mesure de précaution.
Le propriétaire sera tenu de prendre en charge la majorité des frais liés à l’animal, incluant les dépenses alimentaires, vétérinaires, ainsi que celles de sa famille d’accueil. Il lui sera interdit à vie de posséder un animal, y compris un animal qui ne lui appartient pas mais qui résiderait à la même adresse ou autre tricherie permettant de leurrer la justice.
Dans les cas extrêmes où la personne, incapable d’abandonner un animal, irait jusqu’à le tuer de sang-froid, elle devra payer une amende de 10 000 €, une peine de prison ferme sans possibilité de réduction, ainsi qu’une interdiction définitive de posséder un animal, même indirectement.
Une mobilisation nécessaire
Ce combat n’est pas uniquement celui des associations de protection animale, mais de chacun d’entre nous. La mobilisation citoyenne est essentielle pour pousser les gouvernements à agir avec ambition et rigueur. Ensemble, faisons entendre la voix de ceux qui ne peuvent pas se défendre seuls.
Les animaux ne sont pas des objets. Ils ressentent, souffrent et méritent notre respect. En défendant leurs droits, nous défendons aussi les valeurs fondamentales de notre humanité.