Nutella Ferrero : Une Ode à la Gourmandise
Assis dans mon canapé d’angle aux coloris bourgeois, dossier et accoudoir en simili, sommier brodé de dessins dorés de feuilles, et de fleurs.
Affalé dans son fond, les fesses enlisées dans l’épaisseur des cousins matelassés à la bourre compacte et à demi-dure.
Le lecteur DVD affichant d’une luminosité gris ciel, brillait les chiffres des heures qui passent, le long de l’écoulement du temps présent. En façade : 16h13
Les jambes tendues, croisés, entremêlés, posées à moitié dans le vide, et son extrémité, les pieds écrasés sur la table basse opium, de bois blanc, vernie couleur merisier.
Tenant à la main gauche, à moitié vide ou à moitié plein, un pot de verre transparent, foncé par son contenant, pâteux, collant, gras par le lait, pâte molle, un mélange subtil de cacao et de noisette finement mélangés.
A la main droite, un long morceau de métal chromé, au bout incurvé, arrondi, bombé, brillant, reflétant la lumière, qui s’infiltrait par le haut de la pièce, le salon, traversant le velux, la fenêtre du toit, recouvert, plastifié blanc.
D’une main, hâtive, ferme, rapide, enfonçant la cuillère dans le délice, qu’est le Nutella, j’en retirai une suave dégustation, sucré, couleur cacao et goût noisette délicatement mariés.
Brève conseillée : Gauloise sans filtre