Les vacances, la cloche a sonné

Une chaise en fer, dossier et assise en bois blanc, dur, en sapin verni, lourde par ses composants.
En position assise reposant sur les reins, le dos écrasé sur le montant en ferraille, les fesses aplatis dû à la masse du corps.
Un bureau en bois blanc, copeau de bois compressé, stratifié, moucheté, colorie beige, taches bleues, blanches, et marrons, devant moi.
Tourné vers la classe, murs aux deux tons de couleurs, mauve et blanc.
Les meubles designés pareil que le bureau. Un achat en gros, groupé, regroupé.
Sur le mur du fond, une carte « The British Istey » au côté d’un drapeau anglais. Le mur adjacent, une carte « United States of America : Relief », toutes les deux fixées par des pattes métalliques. Le mur opposé à celui-ci, 3 grandes baies, fenêtres en PVC, aux volets roulant électrique, radio commandés.
Face à moi, des élèves hébétés par l’idée d’un contrôle surprise, en langue.
Tournoyant pour quelques uns la tête comme une chouette hululant son désespoir de trouver une ou plusieurs réponses sur la copie de son voisin, parfois, souvent fausse. D’autres la tête dans leur copie, leur devoir d’anglais, studieusement encré dans leurs exercices à réciter leur savoir retenu l’aveil.
Certains nageant au-dessus de leurs feuilles dans l’océan de leurs pensées, argumentés de plaisir peut-être insoupçonnés.
Et pour en finir, le restant divaguant entre une idée de ci, de là et inventant un nouveau vocabulaire qui en résultant, n’aurait vraisemblablement pas le sens souhaité.
A la fin de l’heure, 16h30 retenti, sonnerie aux airs d’alarme, aigue, stridente même énervante, sonna la fin des cours de la semaine, aux senteurs du début des vacances de printemps.

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